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Extrait de « Alger Revue » d’octobre 1955

Affluence, animation, gaîté générale (et bruyante) ont marqué, samedi 17 septembre 1955, la renaissance des Fêtes de Belcourt, interrompues depuis la guerre. Une foule énorme de danseurs, pressés, bousculés, évoluait joyeusement au carrefour Blasselle-Auguste-Comte, entraînée par l’orchestre Freddy Camau.

On vit, suivant l’usage de nos provinces, le Député-Maire d’Alger ouvrir le bal, au bras de la gracieuse Reine, Mlle Janine Trujillo. Et, certes, les membres du Comité (citons MM. Sifaoui, président, Esposito, président du S.C.E.B., Graziani, Danielo, Papalardo, Delacruz, Abou, Vivès..) célébrant cette réussite au champagne d’honneur, partagèrent justement cette joie. A ce champagne d’honneur assistaient bien entendu, groupés autour de M. Jacques Chevallier, de nombreux adjoints et édiles : MM. Tapissier, Arnold, Pomponi, Zigliara, Richardoz, Oliver, Triay.

Durant toute la semaine, spectacles et jeux divers (radio-crochet, etc…) eurent libre carrière. Mentionnons le « Cabaret 33 Export » dont les protagonistes. Nita Salva, Monique Cannet, Francis Armand, Paulinet, le baryton Farèze, furent applaudis par un immense auditoire. Ces manifestations poursuivirent avec le même succès des festivités oubliées depuis dix-sept ans.

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Cette photo donne une idée de l’incroyable densité de la foule de danseurs qu’entraînait l’orchestre de Freddy Camau.


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Au radio crochet du champ de manœuvre, voila de quoi stimuler bien des concurrents !


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Le jeune Jean-Pierre Gabiatti, (à gauche) dont le succès fut très grand, s’est révélé chanteur remarquable et artiste consommé. Ce n’est pas de fly-tox, mais de suaves parfums que, par une originale innovation, les danseuses étaient (abondamment) aspergées à leur arrivée au bal.


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Miss Belcourt (Melle JanineTrujillo) dont les seize printemps ont régné sur les Fêtes.


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 Le « Bar des Amis », à l’angle de la rue Adolphe Blasselle et du Boulevard Auguste Comte.

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