• Merci pour ce site qui m’a replongé dans mon enfance…

    vmae06Merci pour ce site qui m’a replongé dans mon enfance et une grande partie de mon adolescence. Que de souvenirs sont remontés à la surface; tous ces noms de rues ou j’ai traîné… Nous étions une famille modeste comme tous les Belcourtois et la rue était notre terrain de jeux. Deux cartables jetés sur le trottoir et voila un but improvisé pour jouer au foot avec une balle en papier tenue par des élastiques.

    Je suis né en 1943 et j’habitais au 24 du boulevard Auguste Comte. Je joins une photo (prise en 2007) de la façade de l’immeuble vue du boulevard.

    Le magasin qui se trouve à la droite de l’entrée de l’immeuble était une épicerie de « Tango » le moutchou (le même que celui de la rue Adolphe Blasselle). Il me semble qu’il avait aussi une épicerie à l’angle de la rue de Lyon et de la rue Lamartine. On lui chapardait des mandarines et on partait en criant « Tango des fauvettes ». A la gauche de l’entrée de l’immeuble c’était un café maure, aujourd’hui c’est apparemment un glacier et pizzeria.

    Combien de fois ai-je descendu la rue Aldophe Basselle sur une carriole, au mépris de tous les dangers de collision avec une voiture à l’arrivée sur le boulevard Auguste Comte. Cela a duré jusqu’au jour où ce fut mon père qui joua l’agent de circulation sur le boulevard. J’ai pris une bonne raclée ce jour là.

    J’ aurais tant de choses à raconter; l’ école Chazot où j’ ai fait mon primaire, le marché de Belcourt qui me semblait si grand, le cinéma « Le Roxy » et le « Caméra » en face de l’ arsenal, la rue des mûriers où j’allais prendre des feuilles pour mes vers à soie, l’église Ste Rita où mes frères et moi même avons fait le catéchisme et notre communion, l’ école Aumerat où j’ ai fait une troisième, m’étant fait virer du Lycée Gautier.

    Ma mère, pour arrondir les fins de mois, travaillait quelques fois, le dimanche matin, chez le pâtissier Costa rue Prévost Paradol. Mon père, qui était un mordu de billard, avait gagné une coupe au bar des amis, à l’angle de la rue Adolphe Blasselle. J’ ai conservé cette coupe…

    J’ai quitté Belcourt à l’age de seize ans pour habiter à la Redoute, mais la majorité de mes souvenirs sont de Belcourt. Je n’ai revu personne. Je pense à Andreu, Lauro, Suchet, Danielo et bien d’autres dont j’ai oublié les noms. Que de joies, mais aussi que de peines avec les événements pendant lesquels des copains ont disparu.

    Guy Fages.

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